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Protocole disparition séniors

La maladie d’Alzheimer entraine de la désorientation spatiale et de la déambulation. Ces personnes sont donc sujettes à se perdre ou à disparaitre. Il s’agit de disparition inquiétante pour laquelle une intervention rapide et spécifique est nécessaire. De plus, 70% des personnes atteintes de démence vivent au domicile.

L’objectif ? En cas de disparition d’une personne atteinte de démence, chaque minute compte. Il est donc primordial de débuter rapidement les recherches. De par la vulnérabilité et la désorientation de ces personnes, les recherches sont spécifiques et difficiles pour les services policiers. En effet, les endroits de recherche et la manière de chercher sont différents des autres disparitions. Par exemple, la mémoire à long terme d’une personne atteinte de démence est la plus longtemps conservée. Ces personnes peuvent ainsi être attirées par des lieux référant à leurs souvenirs. Il est donc important de connaître, par exemple, l’ancien domicile ou lieu de travail, l’ancienne caserne militaire, etc. La police a donc besoin d’informations pour débuter les recherches : la photographie de la personne disparue, ses signes distinctifs, ses habitudes, les endroits où elle aime se rendre, etc.

Le Protocole Disparition Seniors prévoit donc l’instauration préventive d’une fiche identitaire, pour les personnes atteintes de démence, qui contient les informations nécessaires à la police pour débuter rapidement les recherches. La réalisation de celle-ci, de façon proactive, servira à gagner du temps et à débuter les recherches avec davantage de professionnalisme le cas échéant.